Jobs, 7 ans après stanford

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Stay hungry, stay foolish.
En 2005 à Stanford, l'énigmatique PDG répétait aux diplômés sa phrase fétiche. Un sourire aux lèvres, il presentait avec fougue sa passion, et il disait a tout ses jeunes qui le regardaient des étoiles dans les yeux qu'il  fallait faire ce qu'on aime.

Nombreux sont ceux qui ont déjà vu ce discours, et pour beaucoup il est intemporel. Le grand magnat de la technologie se livrant personnellement dans un discours très marquant, cette émotion dans sa voie, voila de quoi émouvoir la communauté très soudée de fans d'Apple

Qu'est devenu aujourd'hui l'american dream ? Ils sont nombreux à se lamenter aujourd'hui. La crise aurait, dit-on, plombé les ailes de l’innovation et si on suit le raisonnement de ses gens, un Bill Gates parti a l'aventure sans son diplôme en 2012 aurait sans doute fini à faire la manche à la sortie de la fac. Cependant partisans de "la crise à tout prix" et autres grands crisologues se fourvoient.

Ce n'est pas en se morfondant sur les bancs des universités que l’innovation viendrait, et ce n'est certainement pas en alimentant la déprime générale que nous verrons nos prophètes du numérique émerger.
Rappelez vous de Steve Jobs appuyé à son pupitre, à Stanford apostrophant les nouveau diplômés : "Stay hungry, stay foolish"

TNT : Une bonne blague belge

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La petite ville belge de Flandre était jusque là une ville paisible sans histoire
Mais, la chaîne TNT y a placé dernièrement un gros bouton rouge et une flèche "Push to add some drama"
Non rassuré, mais toutefois intrépides et pugnaces, quelques badauds ont appuyé sur le fameux bouton.
On ne pouvait pas prévoir ça, tout à coup, une kyrielle d'actions concomitantes se produisit dans un chaos d'apparence apocalyptique.
Pendant que des ambulanciers se battaient avec un cycliste et un blessé  une motarde en bikini surgissait pour faire une simple passage.
Quand dans la mêlée des voitures noires déboulèrent et commencent à tirer sur des voitures de police qui soudainement avait déboulé sur la place, les badauds ont été médusé.
Rassurez vous, c'est presque fini, car après le départ sur les chapeaux de roux de tout ce beau monde, une équipe de football américain est simplement sortie d'on ne sait où pour ramasser le blessé du début qui avait été laissé sur le sol.
Surprenante scène n'est-ce pas ?
Tout ceci avait été parfaitement orchestré par une chaîne de télévision et venant marquer la fin de toute l'action distillé par cette scène épique, un panneau intitulé "TNT, we know drama" se déroulait.
Une campagne publicitaire rondement mené donc par TNT qui a fait un buzz sans précédent avec cette opération, puisqu'elle a déclenché plus de 24 000 000 vues sur Youtube prouvant qu'il est aujourd'hui possible avec de l'astuce d'innover dans le domaine de la pub, surtout quand on sait mettre de la "Drama" là où il n'y en avait pas.

Black out sur internet

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Aujourd'hui internet est mort Ou peut-être hier, je ne sais pas. Arkaïne Von Drekenof éteignit son pc et se prit la tête dans les mains, son travail allait être impossible pendant au moins toute la journée. En Holiganie, il arrivait souvent que l'Internet ait des problèmes mais cette fois-ci la nouvelle avait été confirmée par Enoriel de l’ambassade de France. Monsieur Zheïr a aujourd'hui décidé que l'internet était une entrave au culte de Travia et a donc placé un gigantesque pare-feu autour du pays. 
"On se croirait en Corée du Nord, comment je bosse moi ?" Nous dit ce dernier au téléphone. Arakaïne est vendeur du système de protection Amesys. Dans le cadre de sa mission en Holiganie,   il a installé à Mander-Alkoor, la capitale de la ville un système de surveillance ultra efficace pour être certain que les terroristes, les pédophiles et autres ennemis de l'Holiganie ne puissant pas se servir d'internet pour agir. Internet est pour lui un besoin vital. Hier, il a pu avoir ses enfants sur le logiciel "Skype". Mais aujourd'hui, il semblerait que cela soit du passé. Pourtant quand Arkaïne a vu le projet (baptisé "Mortyr" par l'équipe) le cahier des charges avait été clair, Mortyr ne devait à aucun moment être utilisé pour museler le pays, le président-colonel l'avait bien affirmé.
Demain Arkaïne rentrera en france, l'esprit libre, les idées claires. Internet est mort en Holiganie, et son assassin ne compte pas assister à l'eterrement

Grève générale

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Grève des articles : les éléments du journal se rebiffent. Ils se plaignent des journalistes


Bonjour à tous, aujourd’hui nous décidons de nous mettre, en grève. Nous les articles, les chapôs, les brèves nous mettons aujourd’hui en grève pour protester contre les journalistes.
Parce que nous sommes las de la surenchère d’ignominies infâmes dans nos colonnes.
Parce que nous sommes las des coquilles indécentes qui nous envahissent.
Parce que nous sommes las d’être flashés, calibrés et tirés pour satisfaire des vils intérêts personnels.
Nous ne cautionnons pas le journalisme au rabais. Chaque jour des journalistes risquent leur vie pour rapporter des nouvelles inédites de pays lointains, véritables héros de l’information chasseurs de scoop, ces hommes et femmes hors du commun sacrifient leur vie sur l’autel de l’information. Tous ces efforts pour une manchette amputée et pour un article noyé dans les pages froides.
C’est une honte inacceptable et c’est pourquoi aujourd’hui nous ne franchirons pas les rotatives et nous nous mettons en grève pour une durée indéterminée.

Comité des articles associés.

Ma rue, ce microcosme

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Ma rue ce microcosme incarne la gloire du multiculturalisme, de la mixité sociale, ma rue c’est l’anarchie ordonnée, c’est le règne illusoire  de la versatilité. Chaque matin, les hommes de tout horizon s’affairent sur le goudron blême. Il y a le balayeur, un authentique héros dans la lutte acharnée contre les immondices, sans se mettre martel en tête, il pourfend  les déchets d’un coup de pique ajusté. Il y a les hommes en cravate, les faibles jouets d’une conscience supérieure, qui pressent le pas pour arriver à l’heure et éviter ainsi les remarques acerbes de l’hypothétique cerbère qu’ils ont pour supérieur hiérarchique.  Leurs regards sont carnassiers, ils semblent prêt à tout pour devenir les maîtres sans se rendre compte qu’ils bâtissent des châteaux en Espagne. Ils y a tous ces anonymes aussi, la masse grouillante mais silencieuse de banlieusards générée par la ville monde voisine,  les regards sont baissés, les pas feutrés.  Mais les hommes sont éphémères, seuls les bâtiments restent. Dans ma rue, les imposants bâtiments écrasent les passants de leur masse rectangulaire, on est pris à la gorge par la géométrie cartésienne de l’endroit, par les murs grisâtres, par la monotonie, par l’architecte dérangé qui a voulu mettre de l’orangeâtre infâme. Parfois, comme une lueur d’espérance pour les montreuillois, un arbre, visiblement ici contre son gré, marque le rappel d’un monde meilleur. Ils ne savent peut-être même pas…Je ne sais pas comment ils font, personnellement, je vais devoir me mettre à la bouteille.

Mettre deux expressions proches du français, commencer par "Ma rue, ce microcosme" et finir par "bouteille"

Caddie daily life

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Un caddie raconte ses péripéties dans un hypermarché, il utilise le vocabulaire sensoriel et beaucoup de mots anglais.


Avec mes amis caddies de l'openspace hypermarché, nous sommes le top du fun. En mode fast and furious, nous desservons tout les rayons. Rayon légumes : Le parfum enivrant des carottes enveloppe nos éphémères possesseurs, Rayon boulangerie : La saveur sucrée et délicate du pain au chocolat dans la bouche... Mmmh so fresh. Rayon jouet : La tendre texture des peluches, à la limite de vous filer le blues.  Caisse : Le son mélodieux des espèces s’envolant du portefeuille. C'est in the pocket, Client fauché, Game over. Try again.  

Le bibliophage

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Par une froide nuit de septembre, une lourde pluie tombait lentement sur le sol, le son fade des gouttes chutant une à une sur le sol tranchait avec le silence soyeux qui emplissait les lieux. Au milieu de la rue,  la lumière vacillante et blafarde des réverbères révélait la sombre silhouette d'un homme courbé. Ses mains recroquevillées sur  un livre, il feuilletait avidement les pages blêmes dont regorgeait l'ouvrage, ses yeux rougeâtres écarquillés contemplaient haineusement les lettres soigneusement imprimées. Il émit un son guttural, un cri à la limite de l'entendement humain, et commença à rire.
Toujours hilare, il agrippa de ses doigts maigres et griffus les pages inertes, il les arracha d'un geste vif, tel un fermier arrachant les ailes d'un volatile . Il entendait les personnages crier  pour leur salut, il s’enivrait de cette sensation. Une jeune femme blonde, de 17 ans d'après le narrateur qui pleurait... Il y avait aussi ces enfants qui gémissaient faiblement devant leur dernière heure... Avec un sourire mauvais, il porta les pages à sa bouche et entreprit de les mâcher soigneusement. Les pages fondaient dans sa bouche tandis qu'il éventrait l'ouvrage. Elles avaient le goût sombre et satisfaisant de la haine et de la souffrance. Le bruit insoutenable de mastication s’arrêta un instant et il recommença à rire comme un damné et il planta de nouveau ses dents acérées dans les entrailles de l'ouvrage. Entendant un bruit au loin  il releva la tête pour promener son regard macabre sur les environs, et en quelques bonds lestes, il se fondit dans la nuit.


Cette forme d'auto-anthropophagie était le prix à payer pour renoncer à son humanité. Cet écrivain n'en voulait plus, il y avait définitivement renoncé.

"Consigne : Une scène de bibliophagie mélangeant les sens"